Si le territoire des courtes distances et la compacité sont aujourd’hui soulignés comme des outils importants pour penser le territoire, il est frappant de constater à quel point les acteurs des politiques de mobilité et d’aménagement manquent d’outil et de diagnostic dans ce domaine. Un manque qui concerne en général deux points :
1) Une méthode permettant de cartographier le territoire des courtes distances pour fournir un diagnostic de sa répartition spatiale, c’est-à-dire de l’intensité de la présence des équipements ;
2) À partir de ce diagnostic, examiner rigoureusement en détail les associations entre cette intensité de proximité et les comportements de mobilité des individus.
La lecture de la Métropole de Lyon sous l’angle des courtes distances offrira donc une grille d’analyse pertinente pour renforcer et compléter les orientations déjà portées par les politiques publiques locales ainsi qu’avec les ambitions du Plan de Mobilité des territoires lyonnais à l’horizon 2040, qui vise à favoriser un système de déplacements plus durable, plus équitable et mieux articulé au développement territorial.